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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 14:00




Naomi Campbell, la tigresse des podiums des années 90, est la nouvelle égérie d'un célèbre fourreur new yorkais, Dennis Basso.

Un retournement de veste franchement surprenant car la top model a longtemps été la tête d'affiche de l'organisation PETA, qui lutte pour défendre le droit des animaux.

En 1997, il y a de cela 15 ans, Naomi Campbell est au sommet de sa gloire. Pour renforcer son image de marque, la mannequin décidait d'intégrer l'association PETA (un genre de SPA à l'américaine).

Naomi Campbell nue pour la PETA en 1997

En 2007, le top model quitte la PETA, leur reprochant la violence de certaines de leurs pratiques avec des opérations coup de poing parfois vraiment trash.

Pourtant question violence, Naomi Campbell s'y connait dans sa vie privée... D'ailleurs, Anna Wintour (rédactrice en chef du magazine Vogue) et Karl Lagerfeld ont déjà goûté aux griffes de la lionne !

Aujourd'hui, Naomi Campbell prend le total contre-pied de son engagement avec l'association protectrice des animaux qui va avoir du mal à digérer cette volte-face.

Voici donc  Noami posant avec des fourrures 100% animaux morts pour la campagne promotionnelle de ce célèbre Mister Basso.

Naomi Campbell égérie de la fourrure du couturier Dennis Basso

Avoue Naomi, tu as toujours aimé la fourrure et ça t'as écorché de devoir y renoncer pendant 10 ans ?

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 13:20




Chaque année, environ deux millions de chiens élevés dans des conditions inhumaines sont torturés et utilisés pour la nourriture en Corée ! Les chiens sont entassés comme des légumes dans des caisses. Quand un client fait une sélection, les chiens sont extirpés de la cage et intentionnellement maltraitésavant d'être abattus pour la vente.

Nous appelons le gouvernement coréen pour :

* Appliquer le droit existant en vertu de la Loi sur la protection des animaux coréenne, et
* De renforcer le droit existant en l'amendant à déclarer sans équivoque que les chiens et les chats ne doivent pas être abattus pour la consommation humaine.

Cette pratique de tuer et de manger des chiens n'est pas due à une longue tradition culturelle. En fait, la plupart des Coréens estiment la cruauté et le meurtre effroyables. Pourtant, ils continuent parce qu'ils sont soutenus par l'indifférence du gouvernement et parce que motivés par le profit de l'industrie et en entretenant le mythe que de manger des chiens sévèrement maltraités augmente la puissance sexuelle.

Il est maintenant temps de cesser cette pratique inhumaine. S'il vous plaît, rejoignez  l'ACCOVAM et  nos collègues coréens en signant cette pétition, exhortant le gouvernement coréen à renforcer et à faire appliquer les lois de protection animale, afin que ces cruautés cessent !

CLIQUEZ ICI POUR SIGNER

Merci pour les chiens

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 13:45



La Commission européenne et l'industrie cosmétique européenne ont décidé d'allouer 50 millions d'euros à des projets de recherche promouvant des tests scientifiques sans expérimentation animale. Cette décision a été prise lundi 31 août, à Rome, lors du septième Congrès mondial sur les alternatives à l'utilisation des animaux en sciences de la vie.

La Commission européenne avait lancé le 30 juillet dernier un appel à proposition de 25 millions d'euros pour des propositions de recherche dans ce domaine, et l'association européenne de l'industrie cosmétique (Colipa) s'est engagée à fournir le même montant ce 31 août.

Cette coopération, inédite entre le secteur privé et la Commission européenne, "montre que nous sommes déterminés à éviter l'utilisation des animaux dans la recherche tout en rendant plus sûrs les produits pour les consommateurs", ont déclaré Janez Poto cnik, commissaire européen chargé de la Science et de la recherche, et Günter Verheugen, le vice-président de la Commission.

"La mise en commun de ressources avec des partenaires privés, en l'occurrence avec l'industrie cosmétique, est indispensable pour financer la recherche de pointe à long terme permettant de relever ces défis", ont-ils également estimé.

L'appel à proposition concerne la "toxicité systémique à dose répétée". Ce type d'étude a pour but de prévoir la toxicité de l'utilisation répétée, sur une longue période, de substances comme celles employées dans les cosmétiques.

La Commission européenne attend des propositions de projets de recherche portant notamment sur le développement de dispositifs de simulation d'organes, ou encore l'utilisation de cellules cibles basées sur des cellulles humaines.

Les travaux de recherche retenus seront intégralement financés par la coopération entre la Commission européenne et l'industrie des produits cosmétiques.

source

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 08:00



Au cours de la chasse chaque année en Russie, des ourses en pleine hibernation sont attirées hors de leurs tanières par des chiens pour être abattues, laissant leurs petits nourrissons geler ou de mourir de faim.

Cette chasse laisse jusqu'à 4.000 oursons orphelins. Certains de ces petits servent d'animaux de compagnie chez des villageois locaux, tandis que d'autres sont utilisés plus cruellement pour le divertissement ou sont consommés dans les restaurants. La plupart sont abandonnées et laissées pour morts.

Vous pouvez donner à ces oursons une seconde chance de vivre. S'il vous plaît, exhortons le Premier ministre russe à interdire la pratique cruelle de cette chasse.

SIGNEZ LA PETITION

Merci pour les oursons et leurs mères

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 19:45


Charal se vante d'avoir donné un nom à la viande et bien voici maintenant qu'elle a un visage, le vrai visage de la viande.

L'Association L214 vient de rendre public une enquête menée caméra cachée dans l'abattoir Charal de Metz.

Que ce soit en abattage rituel ou non, le non respect de la réglementation en vigueur entraîne des morts insoutenables : des bovins (vaches, boeufs) suspendus par une patte à la chaîne d'abattage s'agitent désespérément pendant de longues minutes avant de rendre leur dernier souffle.


L214 va porter plainte contre Charal pour cruauté envers les animaux et dénonce la tromperie de l'entreprise envers les consommateurs

 

Note de la rédaction du Post :
joint par Le Post, Charal authentifie les images et reconnaît qu'elles sont "brutales" et "peuvent choquer".

Mais Charal nie toute infraction aux réglements.

LIRE LA SUITE EN LIGNE...

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 08:27



Plus de 2 millions de chiens sont brutalement tués en Corée du Sud chaque année.



Ce sont plus de 5 000 chiens par jour qui sont étranglés, brûlés, électrocutés ou battus à mort pour leur viande.


Le gouvernement sud coréen a accepté les Lois de Protection Animales qui font que la torture animale est illégale, mais ces lois n'ont jamais été correctement mises en application dans le pays. L'industrie de viande de chien continue à prospérer et les officiels sont réticents et indifférents pour l'interdire.


Oh, désolé, sauf pendant les Jeux olympiques de Séoul 1988 et 2002 la coupe FIFA quand les restaurants de viande de chien ont été forcés de fermer temporairement par crainte des mauvaises impressions de la Corée du Sud.


Bien qu'interdit pour s'annoncer sur les rues principales ou en anglais, plus de 6 000 restaurants servent aujourd'hui la viande de chien en Corée du Sud.
Et ils ne sont toujours pas fermés.

Vous pouvez nous aider à changer la vie de millions de chiens.

L'appui international contre la torture de chien et la consommation de viande de chien est la seule possibilité de faire pression sur le gouvernement sud coréen pour protéger réelement les droits des animaux et interdire l'industrie de viande de chien sous toutes les formes. Cette pétition sera présentée aux officiels coréens à Séoul par les Avocats de Droits des animaux de la Corée quand au moins ou plus d'1 million de signatures auront été rassemblées.


Cette pétition est différente de n'importe quelle autre pétition faite dans le soutien des chiens coréens en raison de sa grande portée.


SIGNER LA PETITION

MERCI POUR LES CHIENS

Les gens à travers le monde sont capables de voir la page "Arrêtez de tuer des chiens" en anglais et dans beaucoup d'autres langues et comprendre que ce n'est pas une tradition antique inoffensive ou quoi que ce soit d'inévitable.
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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 07:43



Suite au « coup de gueule » de Brigitte Bardot concernant les tests de toxine botulique effectués par l’industrie cosmétique sur des souris de laboratoire, le Dr André Ménache, directeur du collectif Antidote, rend la société Ipsen particulièrement responsable de la souffrance infligée aux animaux.

Les injections de Botox, nom commercial de la toxine botulique, sur des souris sont-ils vraiment nécessaires pour obtenir un produit garantissant tous les standards de sécurité aux femmes qui y ont recours ? « Vous devez tout de même être au courant du fait que des scientifiques britanniques de l’Institut National des Standards et des Contrôles Biologiques (NIBSC) ont mis au point une procédure qui n’utilise pas d’animaux pour vérifier l’efficacité des lots de doses de ce produit », écrit le Dr André Ménache, directeur du collectif Antidote au laboratoire Ipsen.


Ipsen est un prolongement des Laboratoires Beaufour, laboratoire pharmaceutique français créé à Dreux en 1929 par le docteur Henri Beaufour. La stratégie de développement du groupe repose sur une complémentarité entre les produits des domaines thérapeutiques ciblés, moteurs de sa croissance, et les produits de médecine générale qui contribuent notamment au financement de sa recherche. Ipsen s’engage à chercher à « réduire l’utilisation des animaux pour tester les toxines dès que possible », un engagement qui paraît de pure forme.


Dans la lettre qu’il adresse au laboratoire, le Dr André Ménache précise que « D’ailleurs, vous ne serez pas la première société pharmaceutique à utiliser une telle solution ». Il prend comme exemple les entreprises Novartis en Suisse et Baxter aux États-Unis, qui « ont largement remplacé les lapins pour les tests de pyrogénicité (fièvre) en s’appuyant sur une méthode sans animaux (le test d’activation des monocytes — MAT) ». De plus, il met en doute la volonté affichée de la société Ipsen de s’affranchir de la souffrance animale, et note que « si cette méthode n’a été validée par l’Union européenne qu’en 2006, ces deux sociétés l’utilisent déjà depuis 2004 ».


« Il est donc pour le moins étrange que votre Déclaration susmentionnée concernant les tests de la toxine botulique s’appuie sur un article qui date de presque quatre ans vu les progrès scientifiques réalisés depuis et les possibilités de validation actuelles », conclut le scientifique. La fondation Brigitte Bardot et Antidote rappellent que 5.000 souris de laboratoire ont été sacrifiées sur l’autel de l’éternelle jeunesse que le Botox est censé apporter aux personnes qui l’utilisent, mais surtout pour permettre à l’industrie cosmétique d’éviter trop de frais en recherches. « Une faille juridique fait que ce produit n’est pas concerné par l’interdiction de tester des produits cosmétiques sur des animaux dans la mesure où le Botox a été développé initialement en tant que médicament », lit-on sur le site Internet « Bronzez sans Cruauté ».


Les tests de validation du Botox pratiqués sur ces animaux sont-ils vraiment nécessaires ? Sachant que « chaque lot d’injections de Botox nécessite la mort de 500 souris qui ont subi une lente agonie, de trois jours en général, le temps pour les muscles respiratoires de se paralyser ». Non, estiment ces défenseurs de la cause animale, citant le Dr Dorothea Sesardic, une scientifique qui a contribué au développement de la méthode sans animaux il y a 10 ans : « Ipsen devra rapidement céder sous la pression des consommateurs et adopter une méthode de test n’impliquant pas d’animaux si les personnes qui utilisent du Botox commencent à protester ».


Dans la mesure où il existe une méthode alternative pour tester ces produits, « Il ne s’agit pas de renoncer à des soins cosmétiques mais juste d’allier beauté et compassion et d’épargner d’horribles souffrances à des animaux ». Pour autant, les souffrances animales pourraient faire réfléchir les femmes qui ont recours à la toxine botulique pour conserver l’apparence d’une éternelle jeunesse. Le Botox, s’il arrive à faire illusion, est-il absolument sans danger pour la santé ?

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 20:24

Ils ont mis le feu au chalet du patron de Novartis et volé les cendres de sa mère. Qui sont les extrémistes de la cause animale ?



 

« Meat is murder », la viande est un meurtre. Son combat, « JS » l'a tatoué dans sa chair. En ce samedi après-midi, devant le magasin Harrods à Londres, cette Anglaise d'une vingtaine d'années au look gothique, employée de Lush (une marque de cosmétiques 100% naturels), tient une pancarte appelant au boycott de la fourrure :


« Je me bats pour les droits des animaux, comme d'autres avant moi contre l'esclavage ou le sexisme. Les humains n'ont pas le droit de s'habiller en peau d'animaux », dit-elle, plantée sous un soleil de plomb devant l'entrée du magasin chic, en compagnie d'une vingtaine d'autres militants : femmes à la retraite, étudiants, squatteurs, petits employés, cadres, quelques enfants de bonne famille…


Ils veulent une société sans viande ni cuir, laine, fourrure, soie, cire d'abeille ou produits testés sur les animaux. Ils se revendiquent « vegans » et n'ont pas d'animaux de compagnie. Leurs cibles se faufilent vers l'entrée en baissant la tête pour ne pas voir le chien écorché vif sur l'affiche que dresse « JS » en les fixant avec un regard culpabilisateur.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 20:20

Exclusif. L'Hebdo de Genève a pu parler à Ronnie Lee, le premier écoterroriste de l'histoire. L'Anglais de 58 ans exige la création d'un tribunal de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.

 


L'Hebdo :
Que savez-vous des activistes qui ont mis le feu à la maison de vacances de Daniel Vasella, patron de Novartis ?


Ronnie Lee :
Pas grand-chose. J'en ai juste entendu parler dans les médias. Vous savez, j'ai quitté l'activisme. J'ai laissé la place aux jeunes. Aujourd'hui, je me limite à soutenir la vingtaine de nos militants emprisonnés en Angleterre.


Condamnez-vous les opérations commando qui ont défrayé la chronique en Suisse ?


Non. En fait, je les comprends. La pression de la part de la justice sur les activistes est trop forte. Ils ne peuvent plus manifester sans être menacés. Les frustrations sont énormes. Et les lois censées protéger les animaux contre des expériences inutiles et des tests inhumains changent trop lentement.


Mais pourquoi recourir à la violence ?


Ces actions font souffrir les gens qui gagnent de l'argent sur le dos des animaux et les torturent. N'attendez aucune compassion de ma part pour des personnes qui n'en ont aucune pour les animaux. S'ils sont blessés durant une action, c'est leur problème. Pas le nôtre.


Vos propos sont radicaux. Pourquoi, parce que vous avez passé plus de huit ans derrière les barreaux ?


Je ne le regrette pas pour un penny. Au début, nous étions six pour lutter en faveur les droits des animaux. Aujourd'hui, ils sont des milliers, partout dans le monde. Nos actions ont en outre permis de faire évoluer la cause. En Angleterre, par exemple, l'industrie de la fourrure a disparu du paysage. Le nombre d'animaux sacrifiés sur l'autel du projet des groupes pharmaceutiques a également baissé. La lutte continuera tant que ce massacre inutile d'animaux sans défense se poursuivra.


Pourquoi avoir recours à la violence ?


Il faut s'entendre sur la notion de violence. Pour moi, c'est de l'autodéfense des animaux. Ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes, alors qu'ils sont nos égaux, qu'ils ont les mêmes droits que nous.


Nos égaux ?


Qui a donné le droit à l'être humain d'utiliser d'autres êtres vivants à son profit ? L'espèce animale a les mêmes droits que nous. Ils sont comme nos enfants. Vous, par exemple, vous ne réagiriez pas si un enfant était abusé sexuellement ? Bien sûr que oui. Nous, c'est la même chose, mais pour les animaux. Reste que nous dérangeons. Si les lois sont trop dures avec nous, si nos camarades sont emprisonnés, c'est parce que les politiciens sont sous la coupe des entreprises pharmaceutiques. Elles sont très puissantes. Elles les manipulent. Nous sommes les derniers à faire peur à ces génocidaires.


Génocidaires ? Vous plaisantez !


Les gens comme Vasella sont des génocidaires. Et ils doivent être punis. Ce sont des criminels comme les nazis l'ont été après ce qu'ils ont fait aux juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont réduit en esclaves des milliards d'animaux pour leur profit. Il est là, le scandale. Il faut mettre en place un tribunal comme celui de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.


Et, si vous pouviez parler à Daniel Vasella, que lui diriez-vous ?


Que c'est un être cruel et méprisable. Ce que fait son entreprise est déplorable. Il doit être jugé pour ce qu'il fait aux animaux. Il agit contre la nature. Comme beaucoup d'autres, il mérite de passer le reste de sa vie derrière les barreaux. C'est un prédateur et un terroriste.


Exclusif. L'Hebdo de Genève a pu parler à Ronnie Lee, le premier écoterroriste de l'histoire. L'Anglais de 58 ans exige la création d'un tribunal de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.

L'Hebdo : Que savez-vous des activistes qui ont mis le feu à la maison de vacances de Daniel Vasella, patron de Novartis ?


Ronnie Lee :
Pas grand-chose. J'en ai juste entendu parler dans les médias. Vous savez, j'ai quitté l'activisme. J'ai laissé la place aux jeunes. Aujourd'hui, je me limite à soutenir la vingtaine de nos militants emprisonnés en Angleterre.


Condamnez-vous les opérations commando qui ont défrayé la chronique en Suisse ?


Non. En fait, je les comprends. La pression de la part de la justice sur les activistes est trop forte. Ils ne peuvent plus manifester sans être menacés. Les frustrations sont énormes. Et les lois censées protéger les animaux contre des expériences inutiles et des tests inhumains changent trop lentement.


Mais pourquoi recourir à la violence ?


Ces actions font souffrir les gens qui gagnent de l'argent sur le dos des animaux et les torturent. N'attendez aucune compassion de ma part pour des personnes qui n'en ont aucune pour les animaux. S'ils sont blessés durant une action, c'est leur problème. Pas le nôtre.


Vos propos sont radicaux. Pourquoi, parce que vous avez passé plus de huit ans derrière les barreaux ?


Je ne le regrette pas pour un penny. Au début, nous étions six pour lutter en faveur les droits des animaux. Aujourd'hui, ils sont des milliers, partout dans le monde. Nos actions ont en outre permis de faire évoluer la cause. En Angleterre, par exemple, l'industrie de la fourrure a disparu du paysage. Le nombre d'animaux sacrifiés sur l'autel du projet des groupes pharmaceutiques a également baissé. La lutte continuera tant que ce massacre inutile d'animaux sans défense se poursuivra.


Pourquoi avoir recours à la violence ?


Il faut s'entendre sur la notion de violence. Pour moi, c'est de l'autodéfense des animaux. Ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes, alors qu'ils sont nos égaux, qu'ils ont les mêmes droits que nous.


Nos égaux ?


Qui a donné le droit à l'être humain d'utiliser d'autres êtres vivants à son profit ? L'espèce animale a les mêmes droits que nous. Ils sont comme nos enfants. Vous, par exemple, vous ne réagiriez pas si un enfant était abusé sexuellement ? Bien sûr que oui. Nous, c'est la même chose, mais pour les animaux. Reste que nous dérangeons. Si les lois sont trop dures avec nous, si nos camarades sont emprisonnés, c'est parce que les politiciens sont sous la coupe des entreprises pharmaceutiques. Elles sont très puissantes. Elles les manipulent. Nous sommes les derniers à faire peur à ces génocidaires.


Génocidaires ? Vous plaisantez !


Les gens comme Vasella sont des génocidaires. Et ils doivent être punis. Ce sont des criminels comme les nazis l'ont été après ce qu'ils ont fait aux juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont réduit en esclaves des milliards d'animaux pour leur profit. Il est là, le scandale. Il faut mettre en place un tribunal comme celui de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.


Et, si vous pouviez parler à Daniel Vasella, que lui diriez-vous ?


Que c'est un être cruel et méprisable. Ce que fait son entreprise est déplorable. Il doit être jugé pour ce qu'il fait aux animaux. Il agit contre la nature. Comme beaucoup d'autres, il mérite de passer le reste de sa vie derrière les barreaux. C'est un prédateur et un terroriste.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 20:17

Militant Forces against Huntingdon Life Science (MFAH)

Origine Grande-Bretagne
Création Dans les années 2000
Membres Quelques dizaines d'ultras

Actions violentes directes contre des humains. Ses membres sont prêts à violenter leurs cibles. La branche autrichienne du mouvement a officiellement revendiqué l'incendie qui a dévasté la maison de vacances de Daniel Vasella. Il pourrait s'agir d'un sous-groupe de SHAC, selon Jean-Marc Flükiger.

 

 

Stop Huntingdon Animal Cruelty (SHAC)
Origine Grande-Bretagne
Création 1999
Membres Quelques milliers
Actions dans une trentaine de pays contre Huntingdon Life Science (HLS) et tous ceux qui sont considérés comme travaillant avec cette entreprise basée à Huntingdon. Au programme : harcèlement, vandalisme, visites à domicile. Active en Suisse.

 

 

Animal Rights Militia (ARM)
Origine Grande-Bretagne
Création 1982
Membres Quelques centaines
Actions violentes directes contre des humains. Les membres de l'ARM estiment que l'ALF ne va pas assez loin. Programme : lettres piégées, incendies de voitures et de bâtiments, empoisonnement de produits dans les magasins…

 

 

Animal Liberation Front (ALF)
Origine Grande-Bretagne
Création 1976
Membres Quelques milliers
Actions sur quatre continents : sabotage, incendies de voitures, libération d'animaux… L'ALF est considéré par le Département de la sécurité intérieure des Etats-Unis comme menace terroriste. Active en Suisse.

 

 

Earth Liberation Front (ELF)
Origine Grande-Bretagne
Création 1992
Membres Plusieurs centaines dans au moins 17 pays
Sabotage, libération d'animaux, destruction de bâtiments, saccage de McDonald's, attentats à la bombe… L'ELF a réalisé plus de 1200 actions directes aux Etats-Unis, causant plus de 200 millions de dollars de dommages.

 

 

The Revolutionary Cels - Animal Liberation Brigade (RCALB)
Origine Etats-Unis
Création 2003
Membres Quelques dizaines
Actions violentes contre des humains.

 

 

Justice Department (JD)
Origine Grande-Bretagne
Création 1993
Membres Quelques dizaines
Actions violentes contre les personnes : lettres piégées, incendies, lames de rasoir empoisonnées, harcèlement…

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