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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 17:55



 

 

"Piques, banderilles, douleur et sang : voilà ce qui caractérise l'un des « spectacles » les plus meurtriers de notre siècle : la corrida.

Introduite en France au milieu du XIXème siècle, la corrida espagnole s'est étendue progressivement dans le sud de la France, surtout à partir de 1850. Depuis cette date, elle n'a cessé de se développer et tente constamment d'élargir son territoire. Si de telles tentatives ont échoué à Marseille, en Ariège et en région parisienne (projet de feria au stade de France) la corrida s'est implantée à Carcassone (Aude), en pays toulousain, à la Brède (Gironde), à Bourg Madame (Pyrénées orientales)… Globalement, le nombre de spectacles taurins tend à augmenter d'une année sur l'autre dans notre pays et les partisans de la corrida représentent aujourd'hui une force de pression considérable dans certaines villes du midi. Un ancien préfet du Gard pouvait, sans pudeur, affirmer publiquement sur une télévision locale qu'il se rendait 90 fois par an aux corridas et qu'il était favorable à l'extension de la corrida en dehors des villes où elles sont cantonnées !

La "préparation" au massacre.

Avant le combat, le taureau est " préparé " (Source : Alain Perret, La mafia tauromaniaque, écrit à partir des confidences d'un vétérinaire taurin repenti.)

Yeux enduits de vaseline, injections en tous genres, pattes parfois aspergées d'essence de térébenthine, ce qui procure à l'animal des brûlures insupportables, pour qu'il s'agite et qu'il ait l'air d'un " fauve ", aiguilles cassées dans les testicules, dans le but de l'empêcher de s'asseoir ou de s'affaler, coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration, coups de pieds ou de planches sur l'échine et sur les reins (pour ne laisser aucune trace).

Les sabots sont parfois limés, voire incisés et on enfonce des coins de bois entre les onglons ; cette opération est faite pendant la contention dans la boîte à treuil (en même temps que l'afeitado).

Juste avant de rentrer dans l'arène, après l’avoir immobilisé, on lui laisse tomber plusieurs fois des sacs de sable de 100 kilos sur les reins..."

PETITION

Merci pour les taureaux

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