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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 09:27
Après douze années de lutte contre le projet de 3e delphinarium en France, le 4 novembre 2009, le Tribunal administratif de Loire-Atlantique a donné raison à One Voice et à SOS Grand Bleu qui avaient conjointement porté plainte. Selon les termes de la décision du tribunal, l'arrêté qui avait autorisé l'ouverture du delphinarium a été annulé. Une grande victoire d’abord pour tous les cétacés. Rappel des faits.

 

C’est une histoire sans fin qui vient de trouver son épilogue. Une histoire de lutte entre les intérêts de l’industrie de la captivité et les droits des animaux. les dauphins ont le droit de vivre une vie de dauphin et non de clown-esclave dénaturé. La décision rendue par le Tribunal administratif de Loire-Atlantique vient couronner de succès la longue lutte menée à la fois par des associations de défense des animaux, des scientifiques et des politiciens soutenus par l'opinion publique. Tous ont tenté, pour des raisons éthiques ou environnementales, de s’opposer à l’ouverture de ce delphinarium.


Tout a commencé en 1997


En 2007, le préfet autorise l’accueil de dauphins


Formidable occasion d’espérer


Interdire les delphinariums


Aujourd’hui, polluer et détruire l’environnement sont des actes inacceptables. Nous sommes désormais persuadés que l’Homme, à plus ou moins brève échéance, prendra conscience que l’exploitation des animaux n'est pas un choix éthique et responsable. Dans le prolongement de cette décision, la France aurait, selon nous, tout à gagner à interdire purement et simplement les delphinariums sur son territoire comme l’ont déjà fait le Costa Rica, le Chili, le Brésil ou la Grande-Bretagne.

SOURCE ONE VOICE
Cette décision ne va malheureusement pas permettre de libérer les 3 mâles et les 2 femelles arrivés à Port Saint-Père en janvier 2009. Le parc a décidé de faire appel. Mais cet appel n’est pas suspensif, l’arrêté préfectoral est annulé pour l’instant. Pour One Voice, cette décision offre une formidable occasion d'espérer une prise de conscience générale. Chacun a son rôle à jouer dans l’émergence d’une société respectueuse du vivant. Maintenir des dauphins en captivité est contre-nature et source de terribles souffrances pour les cétacés. La nature sauvage des océans ne peut se découvrir que libre le long des côtes, de Loire Atlantique ou d’ailleurs.

En 2005, le parc zoologique, devenu Planète Sauvage, fait une nouvelle demande d’autorisation. Une seconde enquête publique est ouverte en juin 2006. Une fois de plus, One Voice et SOS Grand Bleu contre-attaquent avec un nouveau dossier et la mise en place de campagnes de mobilisation. En avril 2007, le préfet autorise l’accueil de dauphins dans les bassins de Port Saint-Père. Aussitôt la décision rendue, les deux associations intentent une action devant le Tribunal administratif, seul recours possible, pour demander l’annulation de l’arrêté préfectoral. Une action qui, près de deux ans plus tard, porte ses fruits. Mais entre temps, 5 dauphins assurent le spectacle, depuis avril 2009, en lieu et place des otaries qui occupaient les bassins en attendant leur arrivée.

Tout a commencé en 1997. Le parc zoologique alors nommé Safari Africain demande l’autorisation d’ouvrir un delphinarium... et se lance aussitôt dans la construction des bassins sans attendre le résultat de l’enquête publique. One Voice, SOS Grand Bleu et des associations locales s’opposent à cette ouverture et déposent un dossier circonstancié, tant sur le plan scientifique, environnemental qu’économique. De nombreuses actions pour alerter l’opinion publique sont également organisées. Les arguments sont entendus par la Ministre de l’environnement de l’époque, Madame Dominique Voynet. Elle refuse, en 1998, l’autorisation de transport des animaux et, de fait, ne permet pas l’ouverture d’un troisième delphinarium en France, les conditions environnementales n’étant pas, selon elle, remplies.

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